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Kinésithérapie et prévention des pertes d’amplitudes et des douleurs de l’épaule après chirurgie du cancer du sein

Nous partageons ici la publication sur "Kinésithérapie, La revue" d'un article écrit par différents kinésithérapeutes, dont le président de la SFRE, Thierry Marc.

Nous partageons ici la publication sur « Kinésithérapie, La revue » d’un article écrit par différents kinésithérapeutes, dont le président de la SFRE, Thierry Marc. Son sujet : Kinésithérapie et prévention des pertes d’amplitudes et des douleurs de l’épaule après chirurgie du cancer du sein.

Résumé

Avec près de 60 000 nouveaux cas annuels, le nombre de patientes ayant une chirurgie pour cancer du sein est en constante augmentation. Leur qualité de vie est souvent altérée par des douleurs et des raideurs de l’épaule engendrant des incapacités. Le diagnostic kinésithérapique permet de déterminer l’origine et la cause de ces douleurs et de ces raideurs. Dans la phase postopératoire, la connaissance des complications (lymphocèle, cicatrices, cordes lymphatiques, lésion du nerf intercosto-brachial et mécanosensibilité neurologique du membre supérieur) est indispensable pour les dépister les complications et adapter le programme et les techniques de rééducation en utilisant des techniques lymphologiques de drainage et de mobilisations neuroméningées. Le type de chirurgie et les traite-ments complémentaires obligent aussi à adapter les protocoles thérapeutiques. Les raideurs d’épaule, présentes dans 40 % des cas, sont souvent associées à des douleurs de l’espace sous-acromial. La compréhension des différents mécanismes physiopathologiques est essentielle pour mettre en place un protocole adapté aux différents types et causes de raideurs (musculaire, aponévrotique, capsulaire, perturbation de la cinématique articulaire, phobique, etc.). Le protocole Concept Global d’Épaule (CGE) utilisant au départ des mobilisations passives non forcées permet de récupérer les amplitudes de flexion, abduction, et rotation latérale. Une phase de rééquilibration musculaire permet de stabiliser le fonctionnement. Le programme d’auto-rééducation, débuté précocement, est incrémenté en fonction de l’évolution du bilan et longtemps poursuivi. La phase de renforcement, adaptée à chaque patiente, facilite la reprise des activités physiques, sportives et du travail gage de qualité de vie et de bon résultat à long terme.

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